Remerciements

Comme tous mes contemporains, j’ai vainement cherché si par hasard un illustre inspiré n’avait pas enfin produit la métathèse dont tout postulant au titre de docteur a un jour rêvé : celle qui traite de la façon de rédiger les remerciements d’une thèse : comment n’oublier personne, comment ménager les susceptibilités, comment donner envie de les lire jusqu’au bout parce qu’on y a éparpillé quelques gags hilarants qu’on souhaiterait ne pas avoir passé deux heures à peaufiner pour rien, etc.

Cette métathèse étant inachevée depuis dix ans (l’auteur s’acharne sans doute sur les remerciements parce qu’ils permettront, sans appel, de se faire, en deux minutes, une idée précise du travail accompli), j’ai fait à mon idée, vous épargnant une poésie de mon cru, ma recette du bonheur et la liste de tous les gens que j’ai pu rencontrer durant les trois années et demie sur lesquelles s’est étalé ce travail.

En un mot comme en 100* :  Merci

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 


 

* En parlant de gag hilarant, j’utilise le logiciel Microsoft Word pour rédiger ce document (cela suffira sans doute, en soi, à faire rire certains) et le mode de complétion automatique insère, à mon insu, la formule « Centre d'encaissement des amendes » à chaque fois que je souhaite simplement taper  en toutes lettres le nombre  ‘Centre d'encaissement des amendes’ !.. ce qui justifie la liberté que je prends de l’écrire en chiffres. Un logiciel intelligent devrait anticiper mon désarroi et ma colère et s’adapter afin d’éviter qu’ils n’augmentent si sournoisement et régulièrement. Doter les systèmes artificiels de telles facultés est justement un des propos de cette thèse.